Type et date de soutenanceSoutenance de thèse

La mort au combat pendant la Première Guerre mondiale

Jean-Michel Steg

Résumé

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Les pics de mortalité pour chaque armée alliée durant la Première Guerre Mondiale  traduisent l'impact des changements massifs intervenus entre la fin du XIXème et le début du XXème sur tous les éléments du combat moderne. Ils comportent à la fois des données "culturelles" et des données "matérielles", qui se conjuguent pour aboutir au résultat de la bataille. Mais leur ajustement n'est ni automatique ni instantané. En fait les déséquilibres initiaux seront tels que, pour chaque armée, l’« entrée en guerre » sera à chaque fois une expérience extraordinairement meurtrière. Je précise que par entrée en guerre j'entends le moment ou, pour la première fois, un pays engage massivement au feu des troupes mobilisées dans ce but: ce sera août 1914 pour les Français, juillet 1916 pour les Britanniques et Juin 1918 pour les Américains. Ensuite chaque armée, collectivement et individuellement, apprendra plus ou moins rapidement de ses erreurs. Tous ne le feront pas au même rythme. Surtout, la transmission d'expérience d'une armée à l'autre se révèlera extrêmement difficile, voire impossible.

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Jury

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  • M. Stéphane Audoin-Rouzeau (Directeur de thèse), EHESS
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  • Mme Annette Becker, Université Paris-Nanterre
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  • M. John Horne, Trinity College Dublin
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  • Mme Odile Roynette, Université Bourgogne-Franche-Comté
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  • M. Emmanuel Saint-Fuscien, EHESS
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  • M. Jay Winter, Yale University
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